Un massage du visage pour lutter contre les signes du temps
Le Kobido est plus qu’un massage. C’est un art traditionnel, au même titre que l’origami ou la cérémonie du thé, qui repose sur une grande rigueur. Cependant, il a des ressemblances avec les massages dits « profonds », qui agissent jusqu’au niveau des muscles. Extrêmement complexe, il est basé sur plus d’un millier de techniques, qui sont divisées en 48 catégories. Dans chacune d’entre elles, plusieurs variantes sont proposées en fonction de la partie du visage sur laquelle elles sont appliquées. Elles sont réalisées avec une huile pour garder le contact étroit avec les tissus.
Pendant le massage, les bras, les épaules sont sollicités, dans un enchaînement de gestes synchrones (lissages, pétrissages, percussions, vibrations, etc.) qui a tout de la chorégraphie de ballet ! Un côté du visage est travaillé, puis l’autre. Selon l’intensité et la vitesse à laquelle les gestes sont réalisés, l’action sur les structures du visage est plus ou moins profonde, le but de la séance étant de provoquer un véritable effet « lifting » du visage.
On se relève de la table de massage avec la sensation d’une peau très ferme, comme « injectée », et des muscles bien présents !
Comme tous les massages asiatiques, le Kobido travaille sur l’équilibre du « chi », l’énergie vitale. Il stimule aussi la microcirculation cutanée et le flux lymphatique, pour un meilleur apport nutritif aux cellules et drainage des déchets métaboliques. D’où cet effet de « visage repulpé » et de teint éclaici à la fin du soin. Mais il a également une action sur les tissus cutanés, qu’il raffermit, et sur les muscles qu’il relaxe afin de lisser les rides d’expression. Enfin, il tonifie le visage et lui rend tout son galbe.
Il ne faut pas oublier que les muscles peauciers qui tapissent le visage sont au contact étroit de la peau. Tous les gestes visant à les stimuler ont donc un impact immédiat sur la qualité des tissus et les volumes du visage. « Comme lors d’un cours de stretching, on va amener la fibre à relâcher sa tension de base, qui va s’allonger et entraîner un véritable effet de lissage. C’est ce qu’on appelle en kinésithérapie la “contraction relâchée”. On applique une forte pression sur les muscles pendant quelques secondes, lesquels par effet réflexe se relâchent alors doucement.
Inversement, si l’on souhaite redonner du tonus à un muscle, on lui applique des manœuvres très toniques (percussions, vibrations) et rapides, qui vont aussitôt le contracter et lui redonner du volume.
Pour un résultat optimal, prévoyez 6 séances rapprochées (à raison de une par semaine), puis une séance d’entretien tous les 15 jours/1 mois.